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Le 31 mars, après
l’annonce de
sa condamnation,
Marine Le Pen
déclarait, à propos
du président du RN,
Jordan Bardella :
« J’espère que nous
n’aurons pas à
user de cet atout
plus tôt qu’il n’est
nécessaire. » Ici,
lors du 18e
 congrès
du RN, à Paris, le
5 novembre 2022.
Le 31 mars, après l’annonce de sa condamnation, Marine Le Pen déclarait, à propos du président du RN, Jordan Bardella : « J’espère que nous n’aurons pas à user de cet atout plus tôt qu’il n’est nécessaire. » Ici, lors du 18e congrès du RN, à Paris, le 5 novembre 2022.
Raphael Lafargue / Abaca

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"On est face à des gens qui nous détestent" : inéligibilité de Le Pen, le RN entre sidération et peur du vide

Marine en eaux troubles

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Abasourdie par la sévérité de la peine et son inéligibilité pour 2027, Marine Le Pen a affirmé qu’elle continuerait le combat judiciaire pour pouvoir se présenter à la prochaine présidentielle. Mais la décision de la justice constitue un coup de Trafalgar pour le RN et alimente déjà les divisions sur la stratégie à suivre.

Est-ce la fin d’une carrière politique entamée en 1986, lorsque Marine Le Pen adhère, à l’âge de 18 ans, au Front national ? Avant la décision rendue ce lundi 31 mars par le tribunal correctionnel de Paris, la triple candidate (et double finaliste) à l’élection présidentielle admettait en privé que la justice pouvait décider de sa « mort politique ». Comme pour ignorer ce risque, elle assurait ne pas penser à l’éventualité d’une peine d’inéligibilité avec exécution provisoire, ne voyant « pas l’intérêt de supputer à l’avance ». La voilà désormais obligée de composer avec la réalité d’un passage vers l’Élysée bloqué.

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne