D’un côté, le très droitier maire de Béziers, habitué des plateaux télé qu’il squatte à temps plein. De l’autre, l’indétrônable maire de Nice, tombé du giron de la droite dans l’escarcelle macroniste. Chacun dans sa ville, l’un et l’autre vantent leur fermeté en annonçant un couvre-feu pour les mineurs. Le match est ouvert… et pas seulement sur le terrain sécuritaire.
Le plus sécuritaire
Robert Ménard. C’est lui qui, le premier, dégaine la carte couvre-feu alors que les faits de violences entre (très) jeunes saturent l’actualité nationale. Lundi 22 avril, l’élu de Béziers prend un arrêté instaurant une interdiction de sortie entre 23 heures et 6 heures pour les moins de treize ans non accompagnés. L’objectif affiché : dissuader les enfants de traîner dans les rues à une heure tardive, et surtout pousser leurs parents à reprendre le contrôle sous peine d’amende. La mesure est dorénavant effective, et ce jusqu’à fin septembre.