Dans « Édouard Louis, ou la transformation », le réalisateur François Caillat réussit l'exploit de créer un cinéma de l'écologie intégrale en recyclant tout le déjà-vu et le déjà-écrit sur Eddy Bellegueule. Essentiel.
« Bonjour je m’appelle Édouard », déclare l’acteur-écrivain face caméra. On ne le sait pas encore mais cette première phrase est un si parfait résumé du film que tout le reste apparaît très vite comme largement superflu, notamment sa tentative d’imitation de Daniel Balavoine qui s’ensuit (« j’voudrais bien réussir ma vie, être aimé ») qui nous ferait presque approuver l’apparition du mot « gênance » dans le dictionnaire.
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