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Omicron majoritaire, Elie Domota arrêté, Biden et Poutine se parlent : les 3 infos de la nuit
Elie Domota, leader syndicaliste en Guadeloupe.
AFP

Omicron majoritaire, Elie Domota arrêté, Biden et Poutine se parlent : les 3 infos de la nuit

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Le variant Omicron est devenu majoritaire en France. En Guadeloupe, le leader syndicaliste Elie Domota sera jugé devant un tribunal correctionnel. Joe Biden et Vladimir Poutine se sont mutuellement mis en garde dans la crise d'Ukraine. Les trois infos de la nuit qu'il ne fallait pas manquer.

Le variant Omicron majoritaire en France

Le variant Omicron est désormais majoritaire parmi les infections au Covid-19 en France. Quelque « 62,4 % des tests criblés montraient un profil compatible avec le variant Omicron » au début de la dernière semaine de l'année, contre 15 % la précédente, a constaté l'agence Santé publique France dans sa dernière enquête hebdomadaire.

L'émergence de ce variant à la fin de l'année 2021 a fait dépasser le million de cas quotidiens de coronavirus pour la première fois, selon un décompte de l'AFP.

Guadeloupe : le syndicaliste Elie Domota convoqué devant le tribunal

Elie Domota, leader protestataire du collectif LKP en Guadeloupe, a été remis en liberté après avoir été placé en garde à vue jeudi à la suite d'une manifestation contre le passe sanitaire et l'obligation vaccinale, selon l'AFP. Il est convoqué devant le tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre le 7 avril 2022 pour violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique sans ITT et refus de se soumettre aux prélèvements obligatoires, selon un tweet du parquet local.

Le chef de La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a salué sa libération. « Elie Domota est libéré ! La Guadeloupe sait se faire respecter ! Bonne fête Elie », a-t-il tweeté.

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Le syndicaliste, leader des manifestations de 2009, avait été interpellé hier jeudi en début d'après-midi aux abords du rond-point de Petit Pérou aux Abymes.

Son arrestation intervient alors que la tension reste vive dans ce département français d'outre-mer, secoué par une crise sociale depuis début novembre, avec en tout premier lieu l'obligation vaccinale.

Biden - Poutine : échange de mises en garde

Joe Biden a menacé Vladimir Poutine d'une réponse ferme à toute invasion russe en Ukraine, lors d'un échange téléphonique jeudi durant lequel le président russe a affirmé que de nouvelles sanctions contre Moscou seraient « une erreur colossale ». Les deux leaders ont malgré tout fait l'éloge de la voie diplomatique pour sortir de la crise générée par la menace d'une invasion russe.

Les États-Unis répondront de « façon résolue » à toute invasion russe en Ukraine, a déclaré le président américain à son homologue russe, a fait savoir la porte-parole de Maison Blanche. Selon un communiqué du Kremlin publié après l'appel, Joe Biden a souligné que Washington ne déploierait pas « d'armes offensives » en Ukraine. La Maison Blanche a minimisé ces propos, assurant qu'il ne s'agissait là que d'une simple confirmation de la politique en cours.

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Pour Moscou, la sécurité de la Russie passe par l'interdiction de tout élargissement de l'Otan, perçue comme une menace existentielle, et la fin des activités militaires occidentales à proximité des frontières russes, zone qu'elle considère comme relevant de son aire d'influence.

Moscou dément en outre menacer l'Ukraine, dont elle a pourtant déjà annexé une partie du territoire, la Crimée, en 2014, et affirme devoir se protéger face à l'hostilité des Occidentaux qui soutiennent Kiev, notamment dans son conflit avec des séparatistes pro-russes. Ces derniers, malgré les dénégations russes, sont largement considérés comme étant sous les ordres du Kremlin.

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne