À l'approche du ramadan, le Premier ministre Benyamin Netanyahou est soumis à la double pression du président américain Joe Biden qui caresse l'idée d'une reconnaissance d'un État palestinien et d'un ministre d'extrême droite de son gouvernement qui risque de mettre le feu aux poudres à Jérusalem.
En pleine guerre dans la bande de Gaza, le mois de ramadan, qui débute vers le 10 mars, s'annonce des plus mouvementés pour le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. Les Américains envisagent de profiter de l'occasion pour reconnaître un État palestinien. En Israël, le chef du gouvernement est soumis aux pressions d'Itamar Ben Gvir. Ce ministre d'extrême droite en charge de la police veut limiter pour la première fois de façon drastique l'accès à l'Esplanade des Mosquées, troisième lieu saint de l'islam situé dans la vieille ville de Jérusalem, pour les musulmans Arabes israéliens durant le ramadan.