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Art de vivre Le goût de la France
Le combat de Richard Ramos vise d’abord l’injustice sociale, puisque ceux qui sont condamnés à se contenter du bas de gamme, du fait d’un pouvoir d’achat comprimé, sont toujours les pauvres. L’élu macronien du Loiret se pose en défenseur des classes défavorisées victimes de la malbouffe. Incité en haut lieu à bien réfléchir, il ne lâche rien.
Le combat de Richard Ramos vise d’abord l’injustice sociale, puisque ceux qui sont condamnés à se contenter du bas de gamme, du fait d’un pouvoir d’achat comprimé, sont toujours les pauvres. L’élu macronien du Loiret se pose en défenseur des classes défavorisées victimes de la malbouffe. Incité en haut lieu à bien réfléchir, il ne lâche rien.
Aurelien Morissard / IP3 / Maxppp

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Sels nitrités dans le jambon : pourquoi Richard Ramos l'a emporté face aux lobbies de la charcuterie

La France de Périco

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Le député s’est battu contre les lobbies, les marchés et la FNSEA pour protéger la France d’en bas. Son abnégation prouve qu’une juste cause doit être défendue sans relâche. Tout n’est pas réglé, certes, mais la malbouffe est ébranlée.

« On ne va pas s’échauffer pour un jambon coquillettes ! », lance Annie Genevard depuis le perchoir au député Richard Ramos avant de lui couper le micro. Vice-présidente de l’Assemblée nationale, l’égérie LR préside la séance au cours de laquelle l’amendement proposant de taxer de 10 centimes d’euro par kilo les produits contenant des additifs nitrités a été retoqué par Agnès Buzyn, ministre de la Santé, au motif que leur nocivité n’est pas établie. La majorité dont il est membre s’étant dérobée, « ce vote restera sur la conscience des députés » prévient l’élu MoDem en dénonçant la pression des lobbies et le silence de ceux qui savent. Nous sommes le 16 janvier 2019.

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne