Pressé de limiter les pertes humaines russes en Ukraine, le président russe Vladimir Poutine a décidé de faire appel à des mercenaires népalais, sri-lankais et indiens, en leur faisant miroiter de bons salaires, voire un passeport russe. Une nouvelle que n’a pas apprécié Narendra Modi, le Premier ministre indien, réclamant « la libération rapide » de ses ressortissants. Sommes-nous au début d’une crise diplomatique entre ces deux pays pourtant proches ?
L’été dernier, votre magazine Marianne vous révélait la présence de « contractors » dans les rangs de l’armée ukrainienne. Ces militaires du privé avaient en fait été payés pour grossir les rangs des troupes de Kiev en difficulté. Parmi eux, on trouvait des Chiliens, des Brésiliens, des Colombiens, en somme, tout un tas de mercenaires ayant opéré dans les services de sécurité d’ambassades américaines au Moyen-Orient.