Dans la perspective de la prochaine élection présidentielle, Moscovici entend surveiller les faits et gestes des différents candidats, à charge pour ses services de remettre sur le droit chemin les éventuels délinquants pris en flagrant délit de non-respect des règles en vigueur, écrit Jack Dion.
Du temps de Louis de Funès, le gendarme s’amusait à Saint-Tropez. Aujourd’hui, il a pris ses fonctions rue Cambon, à Paris, siège de la Cour des comptes. Le président de cette vénérable institution, Pierre Moscovici, a fait savoir qu’il se sentait investi d’une mission de gendarme de la route économique. Dans la perspective de la prochaine élection présidentielle, il entend surveiller les faits et gestes des différents candidats, à charge pour ses services de remettre sur le droit chemin les éventuels délinquants pris en flagrant délit de non-respect des règles en vigueur. Dans une interview au Parisien, Pierre Moscovici revendique un rôle de « vigie » afin de lutter « contre la désinformation » et les « annonces caricaturales ». Au passage, il assène : « Nous devons dire la vérité aux Français. » Amen.