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Prisca Thevenot, porte-parole du gouvernement coche toutes les cases de la Macronie.
Prisca Thevenot, porte-parole du gouvernement coche toutes les cases de la Macronie.
LP / Fred Dugit

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Éléments de langage et ectoplasme : Prisca Thevenot, le prompteur en chef de la Macronie

Le portrait crashé

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Elle occupe un poste délicat et sans surprise, s'y casse les dents. D'ailleurs, les trois quarts de son cabinet ont déjà déguerpi. Depuis la nomination de Prisca Thevenot au poste de porte-parole du gouvernement, on ne peut s'empêcher de se demander si elle pense ce qu'elle dit. Ou même si elle pense tout court.

On n’aimerait pas être à la place de Prisca Thevenot. Début janvier, la trentenaire a été nommée porte-parole du gouvernement de Gabriel Attal. Cette « macroniste de la première heure » devait être comblée, mais elle aurait aussi dû flairer l’embrouille. Le poste, qui a vu défiler sous le bas-macronisme des phares de la pensée comme Christophe Castaner ou Sibeth Ndiaye, est un cauchemar : imaginez-vous, propulsé chaque jour en première ligne sur les plateaux de télé pour défendre avec la foi du charbonnier telle réforme en capilotade, tel ministre en disgrâce, telle décision impopulaire…

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne