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Section du mur ceignant le ghetto de Varsovie durant la Seconde Guerre mondiale, où se situe l'action de "La jolie Madame Seidenman".
Section du mur ceignant le ghetto de Varsovie durant la Seconde Guerre mondiale, où se situe l'action de "La jolie Madame Seidenman".
AFP / Ann Ronan Picture Library

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"La Jolie Madame Seidenman", d’Andrzej Szczypiorski : une plongée dans Varsovie en pleine guerre

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Andrzej Szczypiorski (1928-2000) demeure un écrivain polonais incontournable. « La Jolie Madame Seidenman », initialement paru en français en 1988, vient d’être réédité, dans une traduction révisée. Un bonheur, non seulement pour les lecteurs de sa « Messe pour la ville d’Arras », réédité en 2021, grand récit à double historicité, mais pour tous les amateurs de très grande littérature.

Les chefs-d’œuvre déboulent sans prévenir. On est là, à guetter le prochain Despentes , à espérer le prochain Angot , à désirer la nouvelle autofiction d'Ernaux , et on tombe sur l’un de ces romans-somme, qui, non content de faire évoluer des personnages en nous introduisant dans le flux de leur conscience, comme a pu le faire Virginia Woolf dans ses meilleurs jours, nous fait entrer dans l’histoire la plus prégnante, la plus sanglante aussi : celle de Varsovie au milieu de la guerre, du ghetto, des massacres, des destins déchiquetés par les circonstances. C'est le tour de force de La Jolie Madame Seidenmann d’Andrzej Szczypiorski, que les Editions Noir sur Blanc viennent de rééditer.

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne