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« Personne dans les cercles républicains n’écrit d’éditos inquiets expliquant que Trump est vieux et visé par 91 chefs d’accusation dans de multiples procès. Il a été reconnu responsable d’agression sexuelle, il a un demi-milliard de dollars de dettes légales, et chez les conservateurs, personne ne lui dit d’abandonner. Pourtant, Trump est le pire candidat possible pour les républicains. »
« Personne dans les cercles républicains n’écrit d’éditos inquiets expliquant que Trump est vieux et visé par 91 chefs d’accusation dans de multiples procès. Il a été reconnu responsable d’agression sexuelle, il a un demi-milliard de dollars de dettes légales, et chez les conservateurs, personne ne lui dit d’abandonner. Pourtant, Trump est le pire candidat possible pour les républicains. »
AFP

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Les Américains n'en veulent pas, les partis passent outre : Biden-Trump... la guerre des vieux aura bien lieu

Guéguerre grabataire

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Malgré les inquiétudes autour de l’âge de Joe Biden, l'ensemble du Parti démocrate fait bloc derrière l’actuel président américain. Quant à Donald Trump, même la perspective de condamnations au pénal n’affectera ni son éligibilité, ni le soutien de sa formation politique. Et le souhait des Américains dans cette histoire ?

En novembre dernier, après la publication d’un sondage qui donnait Donald Trump gagnant dans plusieurs États-clés des États-Unis à la présidentielle de novembre prochain, David Axelrod, l’ancien conseiller de Barack Obama, écrivait qu’il faudrait que Joe Biden se demande si briguer un second mandat était « une décision judicieuse, si c’était dans son intérêt ou dans celui du pays ». 

Trois mois plus tard, après d’autres mauvais sondages et plusieurs moments gênants – Joe Biden a confondu les présidents du Mexique et de l’Égypte, ainsi que Macron et Mitterrand – David Axelrod semblait résigné à l’inévitabilité d’une deuxième campagne de l’actuel président, déclarant que le Parti démocrate « avait cessé d’avoir un débat » sur des candidats alternatifs.

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne