Avocat du « monstre », Me Alain Jakubowicz a tout tenté pour amoindrir la peine de son client. Un combat dantesque.
Il faut lui reconnaître qu’il s’est battu. Bec et ongles. Avec fougue. Avec cette dose de mauvaise foi et d’arrangements avec la vérité qui, en temps normal, peuvent être qualifiés de mensonges mais qui font les ingrédients nécessaires à toute grande plaidoirie. « Quoi de plus difficile que défendre un tueur d’enfant ? », s’est-il interrogé à haute voix devant la cour d’assises de Grenoble. Quoi de plus difficile qu’endosser la robe d’« avocat du monstre » ? Me Alain Jakubowicz a été l’avocat de Nordahl Lelandais jusqu’à ce vendredi 18 février à 16 h 36. Le verdict est tombé comme un gong mettant fin à quatre ans et demi de démêlés judiciaires. Perpétuité, dont vingt-deux ans de sûreté. Le maximum.
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