Dans une longue note à laquelle « Marianne » a eu accès avant publication ce lundi 30 janvier, la Fondation Jean-Jaurès se penche sur le sort de ces travailleurs qui se sont révélés essentiels lors de la pandémie. Et sur la relative position de force dans laquelle ils se trouveraient désormais en raison des pénuries de main-d'œuvre. Viendront-ils pour autant grossir les rangs des antiréformes des retraites ?
« Aux travailleurs invisibles, la société peu reconnaissante. » C’est par ce pastiche panthéonesque, qu’ils utilisent dans leur texte, que Marie Gariazzo, Flora Baumlin et Gaspard Jaboulay, tous trois de l’Ifop, auraient pu commencer leur note pour la Fondation Jean-Jaurès * sur le sort réservé aux « premières et deuxièmes lignes », ces professionnels de la santé et du soin, du commerce de détail, du nettoyage et des transports notamment, sans qui le pays n’aurait pas pu tourner pendant la pandémie et les confinements.
