Engagé depuis huit ans aux côtés des séparatistes prorusses, Erwan Castel, Breton de 58 ans, voit dans son combat la défense farouche de la civilisation européenne contre l’impérialisme américain.
En 2014, aux premiers temps de la guerre du Donbass, des dizaines de volontaires étrangers rejoignaient les rangs et les casemates improvisés du camp séparatiste de cette région orientale de l’Ukraine. Parmi eux, des Français, jeunes et moins jeunes, venus de tout l’Hexagone, avec ou sans expérience militaire, mais chacun avec un idéal accroché au cœur. Rêve d’aventures pour les uns, croyance en une résurgence soviétique pour les autres, ou encore résurrection d’une culture européenne vigoureuse, païenne…