La mobilisation contre la réforme des retraites est montée d’un cran, ce mardi 31 janvier, avec des manifestations plus denses que douze jours auparavant. Et maintenant, quelle stratégie adopter : durcissement ou prolongement ?
La rue fera-t-elle trembler Emmanuel Macron ? Ce mardi 31 janvier, deuxième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, la question se pose tant les cortèges ont encore une fois été largement garnis partout en France, comme douze jours auparavant. La détermination affichée par Elisabeth Borne, la Première ministre, deux jours avant la mobilisation n’y a rien changé, affirmant à l’antenne de France info que le report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans n’était « plus négociable ». « Entendre ça à la radio, ça m’a motivé à venir marcher à Paris, affirme Christelle, 53 ans, gestionnaire des stocks dans un commerce de Marne-la-Vallée (Seine-Saint-Denis) et syndiquée à la CFTC. Je n’ai pas forcément les moyens, c’est aussi pour cela que je ne suis pas venu la dernière fois. Mais cette phrase, c’est une provocation ! »