Accueil

Politique Droite
Nicolas Sarkozy a déclaré ce mardi ne pas vouloir "répondre à un réquisitoire politique et violent" du parquet financier.
Nicolas Sarkozy a déclaré ce mardi ne pas vouloir "répondre à un réquisitoire politique et violent" du parquet financier.
THIBAUD MORITZ/AFP

Article abonné

"Des réquisitions vides et indignes" : au procès libyen, Sarkozy nie jusqu'au bout le financement organisé

Jour 38

Par

Publié le

Je m'abonne pour 1€

Dernier jour au procès du financement libyen. La défense Sarkozy plaide la relaxe. L’ancien président dénonce d’une phrase les « réquisitions politiques du PNF » à son encontre mais se refuse, lui, à « faire de la politique » dans cette salle. Jugement le 25 septembre.

« Monsieur Sarkozy souhaitez-vous ajouter quelque chose ? » Il est 18 h 40, ce 8 avril 2025. Le procès libyen se termine après près de 300 heures de débats. Aujourd’hui, pour la dernière fois, ils ont passé l’après-midi côte à côte et mal assis. Nicolas Sarkozy, Éric Woerth, Brice Hortefeux et Claude Guéant sont alignés sur leurs chaises. Même dress code, costumes bleu sombre. Mêmes jambes nerveuses et agitées qui se plient et se déplient. Mêmes mains qui ne savent pas où se mettre. Les quatre font face aux trois procureurs du parquet national financier, Sébastien de la Touanne, Philippe Jaeglé et Quentin Dandoy, traits tirés, qui terminent eux aussi leur long marathon. Le profil droit des quatre prévenus est livré aux trois magistrats du tribunal. Le gauche à la salle pleine qui les mange du regard. Ces quatre-là, ont probablement vécu sur cette chaise les pires heures si ce n’est de leur vie tout court de leur parcours professionnel.

Votre abonnement nous engage

En vous abonnant, vous soutenez le projet de la rédaction de Marianne : un journalisme libre, ni partisan, ni pactisant, toujours engagé ; un journalisme à la fois critique et force de proposition.

Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne