Accueil

Monde Proche Orient
Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir (au centre), flanqué de gardes du corps et de policiers, arrive sur les lieux d'une attaque au couteau à Holon, dans la banlieue sud de tel Aviv, le 4 août 2024. Deux personnes ont été tuées et deux autres ont été tuées. blessé dans l'attaque, ont indiqué les services médicaux d'urgence israéliens, la police signalant qu'un suspect palestinien avait été "neutralisé". (Photo by GIL COHEN-MAGEN / AFP)
Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir (au centre), flanqué de gardes du corps et de policiers, arrive sur les lieux d'une attaque au couteau à Holon, dans la banlieue sud de tel Aviv, le 4 août 2024. Deux personnes ont été tuées et deux autres ont été tuées. blessé dans l'attaque, ont indiqué les services médicaux d'urgence israéliens, la police signalant qu'un suspect palestinien avait été "neutralisé". (Photo by GIL COHEN-MAGEN / AFP)
AFP or licensors

Article abonné

"Soutien caché au terrorisme juif" : comment l'extrême droite israélienne a noyauté la police

Copinage

Par , en Israël

Publié le

Je m'abonne pour 1€

L'extrême droite, sous la direction d'Itamar Ben Gvir, le ministre israélien de la Sécurité nationale, se livre à une opération de noyautage systématique de la police. Une menace qui met en danger l'État de droit.

Ce que l'on pressentait est cette fois-ci devenue une réalité tangible : la police israélienne est désormais gangrenée par l'extrême droite sous le commandement d'Itamar Ben Gvir. En effet, le ministre de la Sécurité nationale et chef de « Puissance juive », un parti d'extrême droite anti-arabe, n'hésite plus à appliquer une stratégie de noyautage systématique à grande échelle.

Et cette menace est devenue telle que Ronen Bar, le chef du Shin Beth, le service de sécurité intérieure, chargé de la lutte antiterroriste, a pris l'initiative de publier une lettre ouverte adressée à tous les ministres, à l'exception d'Itamar Ben Gvir, dans laquelle il fait une allusion à peine voilée à un possible complot.

Votre abonnement nous engage

En vous abonnant, vous soutenez le projet de la rédaction de Marianne : un journalisme libre, ni partisan, ni pactisant, toujours engagé ; un journalisme à la fois critique et force de proposition.

Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne