Face à la multiplication des violences des groupuscules d'ultradroite, le maire écologiste de Lyon, Grégory Doucet, redemande leur dissolution au gouvernement, dans un entretien à « Marianne ».
Marianne : Pourquoi réitérez-vous aujourd’hui votre demande de dissolution des groupuscules d’ultradroite de Lyon ?
Grégory Doucet : Je ne suis pas du genre à lâcher l'affaire. Je n’ai cessé de le demander depuis 2022, je n’ai pas eu gain de cause, alors j’insiste. À la lumière de faits récents, il m’a semblé important de nouveau de solliciter le ministre de l'Intérieur. Début février, l'ancien porte-parole des Remparts [groupuscule identitaire lyonnais] a été condamné à six mois de prison ferme dans le cadre d'une affaire de rixe au couteau. Quelques jours après, ce sont neuf personnes présumées membres d'un groupe d'extrême droite, qui ont été interpellées dans le cadre de l'enquête sur une agression, en novembre, contre des participants à une conférence sur la Palestine dans le Ve arrondissement à Lyon.