Salafistes, mafieux corses, militants d’extrême droite ultraviolents… Peut-on vraiment changer quand on est précédé d'un tel passé ? Cette semaine, focus sur Patrick Giovannoni, ancien « armurier » de la bande du Petit Bar à Ajaccio devenu depuis ses aveux en 2015 « collaborateur de justice ».
Dans les documents judiciaires, on peut lire : « Patrick Giovannoni, né le 12 juin 1969 à Levallois-Perret (92). Domicilié chez Siat [Service interministériel d’assistance technique]. » Rien de plus. Depuis 2015, cet ancien agent de sécurité vit sous une nouvelle identité. Sa femme et son fils également. Il fait partie de la quarantaine de « collaborateurs de justice » protégés par l’État français. Un fantôme devenu la bête noire des voyous corses.