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"Curieux, chez François Villeroy de Galhau, ce besoin de faire des phrases en faveur de l’austérité"
Lui, l’ancien directeur de cabinet de Dominique Strauss-Kahn, suit les démonstrations faites quelques semaines plus tôt par Pierre Moscovici, premier président de la cour des comptes et ancien proche de DSK.
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"Curieux, chez François Villeroy de Galhau, ce besoin de faire des phrases en faveur de l’austérité"

Père la rigueur

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« Nous avons la dépense publique la plus élevée, mais nous ne voulons pas de l’impôt pour la financer. » Deux vers de 14 pieds signés François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, et une idée fixe : exiger des « efforts » à engager « pas uniquement de l’État (…) mais aussi des collectivités locales et des prestations sociales ». Rien de bien nouveau dans la rhétorique des « grands équilibres ».

Curieux chez les hauts fonctionnaires, ce besoin de faire des phrases en faveur de l’austérité. De la poésie même : « Lorsque la mer de l’inflation se retire, on retrouve les rochers qui sont nos défis économiques de fond. » Signé François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, dans le quotidien les Échos du 22 avril. Avant d’ajouter, pour lever complètement le doute sur ses intentions rigoristes : « Nous avons la dépense publique la plus élevée, mais nous ne voulons pas de l’impôt pour la financer. »

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne