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L'ancien Premier ministre a enfin annoncé sa candidature à la prochaine élection présidentielle.
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15 % de Giscard, 40 % de Juppé, 20 % de Bertrand… Édouard Philippe, Monsieur Tout-le-Monde

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Édouard Philippe est (enfin) candidat à l'élection présidentielle. L'occasion de revenir sur la composition de l'ancien Premier ministre, qui passe de la pseudo-modernité giscardienne à l'ambition de Xavier Bertrand, avec toujours un fond juppéiste latent. Mais qui l'influence le plus ? « Marianne » a fait les calculs.

Pour atteindre la plus haute marche en politique, il faut « tuer le père », entend-on souvent. Encore faut-il savoir qui il est, et quand il faut passer à l’action. Édouard Philippe a choisi le moment le plus « suspendu » depuis la réélection d’Emmanuel Macron pour sortir officiellement du bois, et annoncer sa candidature à la prochaine présidentielle, qui aura (théoriquement) lieu en 2027. Alors que ses détracteurs ont pointé du doigt une initiative personnelle au pire des moments, ses soutiens se sont empressés de souligner un sens du timing digne de Georges Pompidou. Mais de qui le maire du Havre peut-il réellement se réclamer ?

40 % de juppéisme béat

La filiation première d’Édouard Philippe, c’est Alain Juppé. L’ancien Premier ministre de Jacques Chirac est de ceux qui ont mis le pied à l’étrier du jeune Philippe, comme ce dernier le raconte dans son ouvrage Des lieux qui disent (2023, JC Lattès). En 2023, Marianne décrivait le fardeau commun partagé par le maire du Havre et l’ancien édile bordelais : une popularité très forte après un passage à Matignon, mais un parcours très long avant l’échéance présidentielle. Un statut de favori qui n’avait pourtant pas bénéficié à Juppé, qui s’était incliné durement face à François Fillon, lors de la primaire de la droite de 2016. Après une campagne qui était menée par un certain… Édouard Philippe.

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne