Accueil

Art de vivre Le goût de la France
Il faut avouer que la configuration des lieux participe de la magie de l’instant et que ce hameau hôtelier, aménagé en écrin de bien-être par une famille dont la vocation est de mettre du bonheur en scène, offre ici l’une des plus exquises villégiatures du littoral français.
Il faut avouer que la configuration des lieux participe de la magie de l’instant et que ce hameau hôtelier, aménagé en écrin de bien-être par une famille dont la vocation est de mettre du bonheur en scène, offre ici l’une des plus exquises villégiatures du littoral français.
DR

Article abonné

Le domaine de Rochevilaine à Billiers, un sanctuaire armoricain

La France de Périco

Par

Publié le

Je m'abonne pour 1€

Posé sur un éperon rocheux cerné par les flots, ce hameau hôtelier est un écrin de douceur et de bien-être dédié à la Bretagne. Ou comment la beauté d’un environnement sauvage magnifie les vertus de l’art de vivre à la française.

Si elle n’est pas la seule contrée de cette planète à compter des sites fantastiques, la Bretagne recèle, sans comparaison, quelques coins de paradis entre ciel et mer auxquels les mortels ont accès. Dressée face à l’océan, entre le golfe du Morbihan et l’estuaire de la Vilaine, sur un décor minéral et sauvage défiant les éléments, la pointe de Pen Lan fut sans doute une base de loisirs pour les dieux du panthéon celtique. Dire que l’endroit est divin tient le cap puisque l’on s’y sent transporté loin du monde, hors du temps, voire, certains jours, vers d’autres cieux.

Connu depuis l’Antiquité par les navigateurs – on dit que les Phéniciens venaient y charger du minerai d’étain –, exposé aux ­tempêtes, Pen Lan est choisi en 1252 par le duc Jean Ier de Bretagne afin d’édifier l’abbaye de Prières, confiée aux cisterciens pour le salut des âmes naufragées. Sept siècles plus tard, un industriel passionné par les vieux murs et l’histoire, Henri Dresch, s’entiche du monument, restaure les ruines et y fait reconstruire, pierre par pierre, deux manoirs des XVIIe et XVIIIe siècles acquis dans l’arrière-pays, qu’il aménage en auberge. Nous sommes en 1956. Quarante années plus tard, mû par le même enthousiasme, Bertrand Jaquet, propriétaire du Grand Hôtel de Solesmes, dans la Sarthe, reprend le projet et lui donne une nouvelle dimension. Objectif, en faire un havre touristique d’exception.

Votre abonnement nous engage

En vous abonnant, vous soutenez le projet de la rédaction de Marianne : un journalisme libre, ni partisan, ni pactisant, toujours engagé ; un journalisme à la fois critique et force de proposition.

Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne