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Johann Chapoutot : "La postmodernité, c’est la faillite des grands récits"
"J’ai voulu faire de la métahistoire, de l’historiographie et de l’épistémologie."
Hannah ASSOULINE/Opale via Leemage

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Johann Chapoutot : "La postmodernité, c’est la faillite des grands récits"

Entretien

Propos recueillis par

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Spécialiste de l’histoire culturelle du nazisme, il publie « le Grand Récit », un long essai qui constate l’érosion de la narration républicaine et qui propose de repenser la façon de raconter le monde contemporain.

Marianne : Vous êtes l’auteur de nombreux ouvrages consacrés à l’histoire culturelle de l’Allemagne, et notamment du nazisme. Mais, dans ce dernier livre, vous sortez quelque peu de votre domaine de spécialisation…

Johann Chapoutot : J’ai voulu faire de la métahistoire, de l’historiographie et de l’épistémologie. Cet ouvrage est une proposition de lecture de l’histoire contemporaine, une forme d’élucidation d’une manière de faire de l’histoire en s’intéressant précisément à ses discours. Je l’ai imaginé comme une forme d’introduction à l’histoire de notre temps dans la mesure où, de fait, on plonge dans certains phénomènes qui structurent le monde contemporain. C’est également une introduction à une nouvelle manière de faire de l’histoire.

Vous évoquez la question del’érosion de certains récits au XXe siècle en évoquant le cas du récit républicain en France. Que s’est-il passé ?

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne