Selon le président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, après un budget 2023 très mauvais et un exercice 2024 à risques, l’exécutif tricolore a envoyé à la Commission européenne un programme de stabilité irréaliste… qui prévoit – surprise ! – 21 milliards de hausses d’impôts à horizon 2025.
Depuis la dissolution survenue le 9 juin dernier, Emmanuel Macron n'a eu de cesse de le répéter : le centre aux manettes du pays depuis 2017 constitue le « bloc de la raison », face aux « extrêmes » que sont le Rassemblement national (RN) et La France insoumise (LFI). Sur le point de quitter Bercy, où il officie depuis sept ans, Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie, s’est même enorgueilli « de laisser les comptes de la France en ordre. », avant de dézinguer le programme du Nouveau Front populaire (NFP), qualifié de « danger vital pour la France », les augmentations d’impôts envisagées « s’approchant du vol », selon lui.