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Selon Ile-de-France Mobilités, la fréquentation globale des transports atteint 85% de celle de 2019.
Selon Ile-de-France Mobilités, la fréquentation globale des transports atteint 85% de celle de 2019.
AFP

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"C’est pour ce service qu’on paie ?" : dans les transports, les Franciliens entre colère et débrouille

Métro-boulot-métro

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Retards, métros bondés, incidents sur la ligne… La grogne monte depuis la rentrée chez les usagers des transports en commun à Paris. Télétravail, aménagement d'horaires et même recours à Uber : les salariés tentent de s'organiser.

9 h 15, station Jussieu, ligne 7. Dans les mains d’un voyageur, le livre Je n’ai plus le temps d’attendre, de Jean-Louis Fournier. Coïncidence ? Pas vraiment, concernant son propriétaire. « Des incidents sur tous les trajets, beaucoup de monde, moins de rames… c'est la galère », résume Charles, debout sur le quai, en attendant son métro direction Villejuif. « C’est peut-être pour une question de sobriété énergétique ? », se demande le trentenaire, qui avoue devoir partir plus tôt pour espérer arriver à l’heure à sa formation.

Quelques mètres plus loin, Louane, casque vissé sur les oreilles, attend son dernier transport avant d’arriver à destination. Avant ça, elle a dû prendre un train et un autre métro. « Il n’y a jamais de places assises », regrette l’étudiante, avant de s’engouffrer dans la rame. Elle jette un coup d’œil à droite puis à gauche. Ce matin, elle restera encore debout.

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne