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Anne Hidalgo, maire PS de Paris.
Anne Hidalgo, maire PS de Paris.
Carine Schmitt / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Circulation à Paris, précarité énergétique, accident mortel au Maroc : les 3 infos de la nuit

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Anne Hidalgo a confirmé la mise en place de la zone à trafic limité pour début 2024 à Paris. Les coupures et limitations de puissance pour impayés ont augmenté de 10 % en 2022 selon le médiateur de l’énergie. Un accident de la route a fait 5 morts et 27 blessés au Maroc. Les informations de la nuit qu’il ne fallait pas manquer.

Paris : Hidalgo confirme la zone à trafic limité pour début 2024

La zone à trafic limité (ZTL) du centre de Paris, qui vise à interdire la circulation dans l'hypercentre aux véhicules sans motif d'arrêt, verra bien le jour début 2024, juste avant les Jeux olympiques, a confirmé la maire PS Anne Hidalgo lors d'un entretien à l'AFP. « La ZTL se fera bien début 2024 », a réaffirmé l'élue socialiste, qui avait, début 2022, décidé de repousser d'un an et demi la mise en place de ce projet phare de sa deuxième mandature.

Cette ZTL doit réduire drastiquement la place de la voiture dans l'hypercentre de la capitale – quatre premiers arrondissements, plus les parties des Ve, VIe et VIIe situées entre le boulevard Saint-Germain et la Seine – via l'interdiction du trafic dit de transit, qui représente 50 % du trafic actuel, selon la mairie. La majorité de gauche avait justifié ce report par la nécessité de « prendre le temps » d'une étude d'impact et d'une enquête publique qui doit associer les habitants, les autorités de transports, les commerçants et les grands magasins.

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« On tient les délais », affirme Anne Hidalgo à l'AFP. « Nous transmettrons notre dossier à l'Autorité environnementale dans les semaines à venir pour une enquête publique à la fin de l'été ». Parallèlement, l'ex-candidate du PS à l'élection présidentielle doit convaincre le préfet de police Laurent Nunez dont le prédécesseur, Didier Lallement, avait exprimé de « fortes réserves sur le projet tel qu'envisagé » par la mairie.

Énergie : les coupures et limitations de puissance pour impayés en hausse de 10 % en 2022

Les interventions pour les impayés de facture d'énergie, synonymes de coupures ou de limitations de puissance chez les consommateurs, ont augmenté de 10 % en 2022 malgré le bouclier tarifaire mis en place pour contenir la flambée des prix, a annoncé jeudi le médiateur de l'énergie. « Malgré le bouclier tarifaire et l'attribution de chèques énergie complémentaires, le nombre d'interventions pour impayés a augmenté en 2022 : 863 000 (...) ont été mises en œuvre, soit une hausse de 10 % par rapport à 2021 », a indiqué le médiateur dans un communiqué.

Selon le médiateur, l'essentiel des interventions pour impayés concernaient des « réductions de puissance, qui sont moins pénalisantes pour les consommateurs concernés » car elles permettent d'assurer un service minimum : lumière, réfrigérateur, recharge de téléphone, etc. Leur nombre a bondi en 2022 : 610 000 réductions de puissance ont été recensées, soit une hausse de 36 % par rapport à 2021 et une multiplication par 2,2 depuis 2019, précise le médiateur. Environ moins du tiers - 226 000 - étaient le fait d'EDF, selon le fournisseur historique.

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Depuis le 1er avril 2022, EDF a choisi de ne plus suspendre l'alimentation électrique en cas d'impayés de ses clients, mais de réduire leur puissance à 1 kVA ou 3 kVa, peu importe la période de l'année. Un décret publié le 26 février 2023 s'impose désormais à tous les fournisseurs : ils doivent pendant au moins 60 jours fournir une alimentation minimale en électricité de 1 kVA, préalablement à une coupure d'électricité en cas d'impayés pour les ménages bénéficiaires du chèque énergie et du Fonds de solidarité logement, équipés d'un compteur communicant.

Maroc : cinq morts et 27 blessés dans un accident de la route

Cinq personnes ont été tuées et 27 autres blessées, dont 12 grièvement, dans un accident de la route mercredi au Maroc, près de Rabat, a appris l'AFP auprès des autorités locales. Un minibus a percuté un arbre après que le conducteur a perdu le contrôle de son véhicule dans la commune rurale de Brachoua, à une cinquantaine de kilomètres de la capitale, selon les mêmes sources.

Les blessés ont été hospitalisés, dont 12 dans un état grave. Une enquête a été ouverte. Les routes au Maroc sont réputées dangereuses et les accidents fréquents. Parmi les plus graves, 11 personnes ont trouvé la mort et 43 ont été blessées dans un accident d’autocar le 22 novembre dernier près de la ville de Taza, dans le nord-est du royaume. Un autre accident de car avait fait 23 morts et 36 blessés le 17 août 2022 à l'est de Casablanca, un des drames de la circulation les plus meurtriers au Maroc ces dernières années.

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L’autocar et le minibus sont un mode de transport très utilisé par les Marocains, notamment les plus modestes qui ne peuvent s’offrir une voiture, pour se déplacer dans les zones rurales et isolées. En 2022, les accidents de la route ont fait plus de 3 200 morts au Maroc, un chiffre en baisse de quelque 7 % par rapport à l'année précédente, selon les dernières statistiques de l’Agence nationale de sécurité routière (NARSA).

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne