Au nom de la vertu féministe, la Nupes est en train d'exploser dans un jeu de massacre qui ressemble à une prise de pouvoir façon blitzkrieg. Voir la gauche périr de ce dont elle a fait la promotion prêterait presque à sourire.
Ça tombe comme à Gravelotte. Après Adrien Quatennens, Julien Bayou se fend d’un communiqué emprunté pour annoncer son retrait de ses fonctions à Europe Écologie-Les Verts et tenter un début de défense. « Je suis accusé de faits qui ne me sont pas présentés, explique l’ex-secrétaire national, dont mes accusateurs-ices [sic] disent qu’ils ne sont pas pénalement répréhensibles, et dont je ne peux pour autant pas me défendre puisqu’on refuse de m’entendre. » « Situation ubuesque, ajoute-t-il. C’est Kafka à l’heure des réseaux sociaux. » Ubuesque, en effet. Mais qui n’avait pas l’air de traumatiser le sémillant député quand elle touchait d’autres que lui. Il plaidera sans doute qu’on a franchi un cap, avec cette histoire de « violences psychologiques » et autres comportements « portant atteinte à la santé morale des femmes ». Mieux vaut désormais y réfléchir à deux fois pour rompre une relation malheureuse. Le mariage de raison va faire son grand retour pour les hommes qui veulent préserver leur carrière… Mais ce n’est que la suite logique de ce mouvement que Julien Bayou a jusqu’à présent soutenu avec tout ce qu’il faut d’opportunisme. Tout comme les Insoumis avant lui, jusqu’à ce que les « réducteurs.trices » de têtes ne s’attaquent à l’entourage de Jean-Luc Mélenchon.