À partir de ce 1er août, l’impression des tickets de caisse et de carte bancaire ne sera plus automatique dans les commerces. Lecteurs de « Marianne », cette disparition vous inquiète ? Racontez-nous pourquoi.
Les tickets de caisse, c’est bel et bien fini. Après avoir été repoussée deux fois à cause du contexte d’inflation, la mesure entre enfin en vigueur ce mardi 1er août. Votée en 2020, la loi « antigaspillage et économie circulaire » prévoyait de mettre un terme à l’impression automatique d’un ticket de caisse ou de carte bancaire à l’issue d’une transaction commerciale – sauf si les clients en font la demande explicite. L’objectif ? Réduire la production de déchets, alors que 12,5 milliards de tickets sont actuellement imprimés chaque année dans l’Hexagone, selon les données du ministère de l'Economie. Les commerçants pourront désormais remettre aux clients leurs tickets par voie dématérialisée (SMS, courrier électronique…) si ceux-ci y consentent mais ce ne sera en aucun cas une obligation.
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La perte de ce repère suscite de fortes inquiétudes chez les consommateurs. Ce petit bout de papier déjà boudé par les plus jeunes permet encore pourtant à beaucoup de personnes de vérifier l’exactitude du montant de leurs courses, de comparer les prix en période d’inflation, de prouver que l’on a bien effectué un achat, ou encore de faire ses comptes plus facilement à la maison… Si vous vous reconnaissez à travers ces craintes, ou bien que cela vous fait penser à l’un de vos proches, n’hésitez pas à répondre au formulaire ci-dessous. Votre réticence nous intéresse. Toutes vos réponses seront lues avec intérêt pour essayer de comprendre les effets réels de cette disparition du ticket de caisse sur votre vie quotidienne.
