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"C'est la revanche du PS" : dans les cabinets ministériels, cet autre remaniement
« Aurélien Rousseau, c’est un choix du président et de Kohler, mais Borne n’avait aucune objection », confie une proche du dircab de la Première ministre.
Jacques Witt / Sipa

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"C'est la revanche du PS" : dans les cabinets ministériels, cet autre remaniement

La République des conseillers

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Retour en force des socialistes, ministres encadrés de près, gestion centralisée des CV… Le mercato des cabinets ministériels en dit au moins autant que la composition du gouvernement sur la méthode Macron et les équilibres politiques, à l’aube de ce second quinquennat.

Matignon, mardi 24 mai. Aurélien Rousseau, le directeur de cabinet d’Élisabeth Borne, préside la première réunion hebdomadaire des « dircabs » des nouveaux ministres. Il insiste sur un point : attention aux erreurs de casting dans la composition des équipes. « Il y a un souhait collectif et présidentiel de re-sénioriser les cabinets. Il faut prendre le temps de trouver les bonnes personnes et ne pas se jeter sur des juniors disponibles tout de suite » lit-on dans un compte rendu informel. Apparemment, la consigne lancée un jour par Emmanuel Macron à ses députés – « Soyez fiers d’être des amateurs » – ne vaut pas pour les conseillers.

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne