Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a qualifié ce vendredi 19 avril d'« accusation islamophobe tout à fait gratuite » le propos du Premier ministre Gabriel Attal qui a dénoncé la veille « un entrisme islamiste » prônant « les préceptes de la charia, notamment dans nos écoles ».
Lors d'un entretien sur BFMTV ce jeudi 18 avril au soir, le Premier ministre Gabriel Attal a dénoncé « un entrisme islamiste » prônant « les préceptes de la charia, notamment dans nos écoles ».
Jean-Luc Mélenchon a répliqué sur la même chaîne ce vendredi 19 avril, qualifiant ce propos... d'« accusation islamophobe tout à fait gratuite ». « J'ai trouvé la remarque de Monsieur Attal tout à fait inacceptable et bien digne d'un homme qui a peu d'expérience de l'existence et du rapport aux autres », a fustigé le triple candidat à la présidentielle. Et d'accuser le Premier ministre d'« ignorer tout du service public d'éducation » en raison de son éducation « dans les écoles privées ».
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« Il arrive que des gens de toutes opinions religieuses, je tiens à le dire, qu'ils soient musulmans ou bien catholiques (...) parfois, soient indisposés par certains cours, notamment sur les sciences de la vie », a indiqué Jean-Luc Mélenchon. Et d'ajouter : « Le rôle des enseignants et des directeurs d'établissement c'est d'expliquer aux parents pourquoi cet enseignement est fait, pourquoi il est au programme, et en général, les gens sont de bonne volonté ». « Au lieu de tout transformer en guerre de religion, mieux vaut faire appel sans cesse, et faire confiance, à l'intelligence, au dialogue, à l'argumentation », a-t-il conclu.
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La veille, Gabriel Attal, a dénoncé « des groupes plus ou moins organisés qui cherchent à faire un entrisme islamiste », qui prône « les préceptes de la charia, notamment dans les écoles », lors d'un entretien sur BFMTV. « Le garde des Sceaux prendra une circulaire pénale pour que, quand vous êtes agressé parce que vous ne respectez pas des principes religieux, (soit) retenue une circonstance aggravante, comme c'est le cas quand on agresse quelqu'un parce qu'il a une religion en particulier », a ajouté le chef du gouvernement.