Les dérives de certains médecins sont pointées du doigt, qu’il s’agisse d’une participation insuffisante à la permanence des soins ou d’abus liés à l’intérim. Les syndicats assurent que les mauvais comportements restent minoritaires, et renvoient à la baisse de leurs effectifs.
Ils supportent une part toujours plus grande du fardeau. De 1999 à 2019, les services des urgences ont enregistré une hausse de 77 % du nombre de passages : une dynamique notamment liée à l’érosion des effectifs de médecins libéraux, qui pousse des patients à se tourner vers l’hôpital par défaut. Mais, à côté de cette désertification, certains observateurs pointent aussi un manque d’implication des généralistes face aux soins imprévus (dits « non programmés »).
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