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Il y a quelques mois, la marque avait mis fin à sa collaboration avec Bethany Hamilton, une icône du surf qui avait critiqué la présence d'athlètes transgenres dans les compétitions sportives.
Il y a quelques mois, la marque avait mis fin à sa collaboration avec Bethany Hamilton, une icône du surf qui avait critiqué la présence d'athlètes transgenres dans les compétitions sportives.
Glenn Yoza/Cal Sport Media/Sipa /SIPA

Dans une pub, Rip Curl remplace une surfeuse opposée aux athlètes transgenres… par une surfeuse transgenre

Polémique

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La célèbre marque australienne Rip Curl a choisi Sasha Lowerson, une athlète transgenre, pour figurer dans sa dernière campagne de publicité après avoir rompu il y a quelques mois sa collaboration avec Bethany Hamilton, une icône du surf atteinte de handicap, qui avait critiqué la présence d'athlètes transgenres dans les compétitions sportives.

Polémique dans le monde des sports de glisse. Depuis plusieurs jours, le célèbre équipementier australien Rip Curl suscite de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux. La raison ? Dans sa dernière campagne de publicité – depuis supprimée – baptisée « Rencontrez les héros locaux d'Australie-occidentale », la marque mondialement connue a choisi de promouvoir Sasha Jane Lowerson, une surfeuse transgenre de 44 ans.

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De quoi déclencher des appels au boycott de nombreux internautes, qui n'ont pas manqué de souligner un détail important selon eux : il y a quelques mois, Rip Curl avait mis fin à sa collaboration avec Bethany Hamilton, icône du surf atteinte de handicap – elle a perdu un bras lors d'une attaque d'un requin-tigre alors qu'elle n'avait que 13 ans – qui avait critiqué, en février 2023… la présence des athlètes transgenres dans les compétitions sportives.

« Cela me préoccupe en tant qu'athlète professionnelle qui participe aux épreuves de la World Surf League depuis plus de 15 ans. […] Je pense que beaucoup de filles actuellement en tournée ne soutiennent pas cette nouvelle règle et craignent d'être ostracisées si elles s'expriment », avait expliqué l'athlète dans une vidéo, tout en précisant qu'elle n'avait aucun problème avec les personnes transgenres.

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne