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Sophie Binet, ici en 2015 lors d'un déplacement en Allemagne, a été élue à la tête de la CGT.
Sophie Binet, ici en 2015 lors d'un déplacement en Allemagne, a été élue à la tête de la CGT.
BODO MARKS / DPA / AFP

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Sophie Binet élue à la tête de la CGT : l'organisation se choisit sa nouvelle identité en plein mouvement social

Congrès de Clermont-Ferrand

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Exit Marie Buisson. Après une longue nuit d’affrontements, le CCN, le « Parlement » de la CGT, a fini par désigner Sophie Binet, 41 ans, pour succéder à Philippe Martinez. Cette cadre très estimée devra travailler avec deux poids lourds de la CGT, le cheminot Laurent Brun et l'énergéticien Sébastien Menesplier.

« Ni médiation, ni compromis, le retrait pur et simple de la réforme des retraites. » Entre chant des gilets jaunes, « Tous ensemble », Internationale, et hymne des énergéticiens « Macron si tu continues, il fera noir chez toi », les 940 délégués de la CGT sont restés survoltés jusqu’à la fin de leur 53e congrès dans la Grande Halle d’Auvergne près de Clermont-Ferrand, ce vendredi 31 mars. Chauffés à blanc par les semaines de luttes en cours dans les raffineries, les transports, la chimie, dans les services publics de territoires reculés, ils appellent dans leur motion finale à la « multiplication des actions de grèves, blocages, occupations » pour faire plier Emmanuel Macron. Et jugent indispensable, de donner une ampleur sans précédent à la mobilisation du 6 avril.