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Manuel Valls a su creuser son sillon à gauche sur la sécurité.
Manuel Valls a su creuser son sillon à gauche sur la sécurité.
©NORMAND/Leextra via opale.photo

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À gauche, sur la sécurité, Manuel Valls avait raison avant tout le monde

Série d'été - Ils n'ont pas dit que des conneries (3/6)

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Dans nos pages, ils subissent régulièrement d'aimables débinages. Mais « Marianne » sait reconnaître les mérites de chacun. Les fins limiers du journal les ont bien lus et, promis, juré, il n'en sort pas que des bêtises ou des fadaises. Mais parfois des idées bêtement passées sous le radar des médias.

Détesté par ses anciens camarades, méprisé par les macronistes, l’ex-Premier ministre est suivi, par certains à gauche, sur la sécurité.

Même si Jean-Michel Blanquer, l’ancien ministre de l’Éducation nationale, s’est autoproclamé l’« ennemi public no 1 » afin de justi­fier le peu d’intérêt des électeurs pour sa candidature à la députation (il a été éliminé dès le premier tour), cette place est sans nul doute déjà prise. Encore raté ! Car, dans l’espace politique français, il y a une personnalité qui fait bien plus consensus pour ce titre : Manuel Valls. S’il y avait une compétition officielle du politique le plus détesté de France, l’ex-Premier ministre obtiendrait la palme d’or. Pour preuve, la réaction des internautes le soir du premier tour des élections législatives des Français de l’étranger. Si les réseaux sociaux n’ont pas valeur de sondages (qui, eux-mêmes, ne reflètent pas toujours les humeurs de l’opinion publique), ils permettent tout de même de sentir quelques tendances. Le 5 juin, sur Twitter, la nouvelle de la défaite de Valls, suivie de la suppression de son compte, a provoqué une déferlante de commentaires critiques. Près de 34 000 tweets contenant le terme « Valls » ont été publiés.

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne