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Politique Union Européenne
Souverainistes de gauche et de droite se sont rencontrés à Nîmes les 23 et 24 septembre, mais le projet porté par Georges Kuzmanovic d'une liste commune aux européennes reste lointain.
Souverainistes de gauche et de droite se sont rencontrés à Nîmes les 23 et 24 septembre, mais le projet porté par Georges Kuzmanovic d'une liste commune aux européennes reste lointain.
Lionel BONAVENTURE / AFP

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RN, clivage gauche-droite… Malgré une rencontre à Nîmes, l'union des souverainistes n'est pas pour demain

Pas de mariage et un enterrement ?

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République souveraine et Oser la France, deux petits mouvements souverainistes, ont initié un dialogue à Nîmes les 23 et 24 septembre derniers. Mais de nombreux obstacles rendent improbable la perspective d'une alliance des mouvements de Georges Kuzmanovic (ex-La France insoumise, LDI) et Julien Aubert (Les Républicains, LR).

Pour être réussie, une fête doit-elle engendrer des lendemains ? Les militants de République souveraine (RS) et d'Oser la France (OLF) pourront méditer la question, après avoir tout de même remporté un premier pari : malgré la concurrence de la Coupe du monde de rugby et des élections sénatoriales , les deux petits mouvements souverainistes ont réuni près de 400 militants les 23 et 24 septembre derniers à Nîmes (Gard).

Au programme : de nombreux débats de fond lors de ces « Rencontres de la souveraineté » qui ont vu intellectuels, spécialistes et politiques échanger sur l'industrie, la géopolitique, la monnaie, l'immigration… Étaient présents les têtes d'affiche de diverses formations eurocritiques, tels que Georges Kuzmanovic, ex-conseiller de Jean-Luc Mélenchon, pour République souveraine (RS) ; Julien Aubert, ex-député Les Républicains, pour Oser la France (OLF) ; mais également Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France. On a aussi aperçu plusieurs personnalités telles que le dirigeant d'entreprise (ex-président de la SNCF) Loïk Le Floch-Prigent, l'universitaire Charlotte Girard ou l'ancien conseiller politique Henri Guaino…

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne