En l’espace d’un mois, une quarantaine d’agents œuvrant pour Moscou ont été expulsés du territoire français. Comme aux grandes heures de la guerre froide. Mais il y a aussi tous ces agents dits « illégaux », ces hommes et ces femmes « en sommeil » que la Russie peut actionner à l’occasion. Comme peuvent le faire les États-Unis ou la Chine…
« C’est un sujet hautement sensible, nous ne faisons aucun commentaire » assure à Marianne Laurent Nuñez, le coordinateur national du renseignement. À la tête de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), qui a mené l’opération, Nicolas Lerner n’est guère plus loquace : « Les mystères du contre-espionnage doivent rester mystérieux » ironise-t-il. L’opération qui s’est déroulée le dimanche 10 avril dans un petit village restera pourtant dans les annales.
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