Des récoltes de blé 2024 inférieures de 27,2 % à celles de 2023 et une qualité qui parfois fait défaut. Telles semblent être les conséquences des intempéries qu’a subies la France depuis des mois. Les céréaliers font à présent appel à l’État et à l’UE pour les soutenir, mais ils perdront des parts de marché à l’export pour le grand bonheur de… la Russie.
Nous nous attendons « à ce que la France enregistre sa plus petite récolte de blé depuis 41 ans, après que des pluies quasi continues depuis le semis jusqu'à la récolte se soient avérées préjudiciables aux rendements ». Les mots employés par Argus Media, un des leaders mondiaux dans le domaine de l'évaluation des prix des matières premières, sont sans appel.
Après avoir recueilli les commentaires des agriculteurs, des négociants en céréales et des coopératives de toute la France au cours de la semaine du 1er au 5 août, ses prévisions sont tombées : « La production française de blé de cette année s'élèverait à 25,17 millions de tonnes, soit près de 10 millions de tonnes de moins que l'an dernier et une baisse de 27,2% par rapport à la moyenne des cinq dernières années. »
