Ce mardi 25 juin sur X, l'ex-député LFI, qui a retiré sa candidature contestée au sein du Front populaire, a violemment taclé son homologue élu dans la Somme. « Si Mélenchon et La France Insoumise ne t’avaient pas investi, tu n’existerais pas », a-t-il lâché.
Le torchon brûle plus que jamais entre le camp Mélenchon et François Ruffin. Et peut-être le point de non-retour est-il passé. Et pour cause : ce mardi 25 juin, Adrien Quatennens a violemment chargé le parlementaire de la Somme par tweets interposés.
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« C’est plus du melon là, c’est une pastèque ! Attention : à force de gonfler, ça va exploser. Si Mélenchon et la FI ne t’avaient pas investi, tu n’existerais pas », a fustigé l'ex-député du Nord, qui s'était un temps présenté pour ces législatives anticipées avant de retirer sa candidature sur fond de tensions au sein du Front populaire – liées à sa condamnation pour violences conjugales.
« Et aujourd’hui, tirer contre lui est ton assurance-vie. Si belle soit-elle, la Picardie n’est pas le pays. Rejoins le RN direct ! On gagnera du temps et de l’énergie », a-t-il ajouté, furax derrière son écran concernant un reportage de TF1 aux côtés du fondateur de Fakir.
Dans cette séquence, interrogé par le journaliste Paul Larrouturou, François Ruffin concède que selon lui, Jean-Luc Mélenchon « est un obstacle à la victoire » du Front populaire. « Ce n’est pas un appui ici. C'est plutôt quelque chose qui repousse les électeurs [...] Sans doute qu'il est nécessaire d'aller sur les plateaux télés mais ce serait bien que les dirigeants de LFI soient ici à convaincre et combattre le Rassemblement national », développe-t-il, notant que le fondateur de LFI passe « tous les deux jours à la télé » alors qu'il a dit qu'il se mettait « en retrait ».
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« Je suis en désaccord sur la stratégie qui a été pensée et mise en œuvre par La France insoumise depuis 2022 [...] qui ne permettait pas d'additionner la France des bourgs et la France des tours », ajoute le leader de Picardie Debout!. La rupture entre son camp et celui de Mélenchon est-elle consommée ? « Les discussions nationales auront lieu plus tard », répond François Ruffin, qui repousse donc de facto la résolution du débat après le scrutin des 30 juin et 7 juillet.
