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Dark stores : encadrer, sans fâcher les start-up… la position ambiguë du gouvernement
Le ministre de la Ville et du Logement Olivier Klein a semblé revenir sur la position du gouvernement à propos des dark stores.
Arnaud Andrieu/SIPA

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Dark stores : encadrer, sans fâcher les start-up… la position ambiguë du gouvernement

Ubérisation

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Un projet de décret a suscité une très vive opposition de la part de maires de grandes villes, inquiètes de la multiplication des dark stores. En l'état, ce texte provisoire facilitait leur installation mais la polémique a poussé le gouvernement à faire volte-face.

Le gouvernement a fâché les maires des métropoles. Un projet de décret, divulgué par le premier adjoint à la mairie de Paris Emmanuel Grégoire sur Twitter, a mis le feu aux poudres le 13 août. Dans ce document provisoire, relevant du ministère de la Transition écologique, un petit alinéa modifie les règles applicables aux dark stores.

Ces locaux de stockage se sont multipliés dans les grandes villes et servent à entreposer des produits de consommation, livrés ensuite aux domiciles des clients par des livreurs, salariés ou autoentrepreneurs. La régulation de ce secteur, en pleine expansion, fait l'objet d'un bras de fer entre certaines grandes villes – comme Paris, Nice ou Lille – et le gouvernement. Ces métropoles refusent de voir ces locaux envahir leurs centres-villes, où ils génèrent des nuisances et concurrencent le commerce traditionnel. En clair, ils s'opposent à une nouvelle étape de l'ubérisation incontrôlée, menée cette fois par des acteurs comme Gorillas, Flink ou Getir.

Commerce ou entrepôt ?

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne