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Lutte contre la désinformation et la haine en ligne : le rapport qui embarrasse Paris
© Jacques Witt/SIPA

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Lutte contre la désinformation et la haine en ligne : le rapport qui embarrasse Paris

Manque de moyens

Par Nicolas Quénel

Publié le

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Un rapport publié par l’entreprise finlandaise de lutte contre la désinformation et les opérations d’influence « Checkfirst » révèle la très faible implication des pouvoirs publics européens, en particulier de la France, dans la modération des contenus de la sulfureuse plateforme Odysee.

Le 20 octobre 2022, le ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications, Jean-Noël Barrot, affichait sa fierté sur Twitter d’avoir obtenu l’arrêt de la diffusion des médias d’Etat russe Russia Today et Sputnik sur la plateforme Odysee.

Cette plateforme américaine, fondée par le libertarien Jeremy Kauffman, est connue pour la faible modération des contenus qu’elle publie. Grâce à cela, elle est devenue en deux ans d’existence l'hébergeur de bon nombre de vidéos qui n’auraient pas leur place sur des plateformes plus connues comme Youtube. Avec 26 à 27 millions d’utilisateurs mensuels dans le monde, elle est même présentée sommairement comme « le nouveau Youtube de l’extrême droite » par la chercheuse du « Global Network on Extremism and Technology » Eviane Leidig.

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne