Chaque dimanche, retrouvez les pires déclarations et les plus mauvaises idées de la semaine, picorées dans l'actualité. Au programme également : l'« erreur de rapidité » de Maïa Mazaurette sur le nombre de déchets que produisent les préservatifs, sex-toys et lubrifiants.
Le(s) lapsus de la semaine
Le député communiste élu dans le Nord, Fabien Roussel, était l'invité de France Inter ce lundi 22 mai à 8h20. Un horaire visiblement trop matinal pour le secrétaire national du PCF. Alors que la discussion roulait sur le projet de loi de programmation militaire , présenté le même jour par le gouvernement à l'Assemblée nationale, l'ex-candidat à la présidentielle a d'abord posé en préambule : « Je suis pour que notre armée soit capable d'intervenir sur des terrains extérieurs pour protéger nos ressortissants et les rapatrier en France ». Soucieux d'illustrer son propos, il s'est alors pris les pieds dans le tapis géopolitique : « Comme nous l'avons fait de manière excellente au Liban il y a quelques semaines ... » Aussitôt repris par les journalistes Nicolas Demorand et Léa Salamé, lui signalant que c'est au Soudan que l'opération Sagittaire menée par l'armée française a permis d'exfiltrer fin avril 900 personnes de 80 nationalités différentes de ce pays déchiré par la guerre civile, Fabien Roussel s'est corrigé. Il faut dire que l'erreur était d'autant plus malheureuse que le père de Léa Salamé, Ghassan Salamé, a été le ministre de la Culture du Liban.
Ce premier lapsus n'a toutefois pas suffi à réveiller l'élu qui a enchaîné par une seconde embardée quelques minutes plus tard. Questionné cette fois sur la volonté de la droite de déposer deux propositions de loi - l'une ordinaire, l'autre constitutionnelle - portant sur l'immigration devant le Parlement, Fabien Roussel s'est exclamé : « Il y a rien à jeter dans ces propositions ! » Et le député de rectifier une nouvelle fois le tir dans la foulée : « Enfin, si, tout est à jeter. Je voulais dire deux choses en même temps: il n'y a rien de bon dans ces propositions de la droite ». Il a alors reproché à cette dernière de brandir le thème de l'immigration plutôt que de chercher à répondre aux inquiétudes sociales et économiques des Français. Reste que la glissade a dû susciter quelques sourires ironiques parmi ses camarades de la Nupes, en particulier chez les écologistes et les insoumis. Ceux-ci avaient en effet peu goûté sa diatribe contre les « frontières passoires » le mois dernier.
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La confusion de la semaine
« Ça va ou quoi Bordeaux ? » s’époumonait Aya Nakamura, ce mardi 23 mai, lors d’un concert à… Lyon. Une boulette que l’artiste a renouvelée quelques minutes plus tard et qui lui a valu quelques sifflets. « Rhô, ça va. Désolée, excusez-moi, je me suis trompée… C’est l’émotion », s’est-elle empressée d’expliquer, pour tenter de récupérer un public qui, de toute manière, n’avait pas vraiment l’air de lui en tenir rigueur.
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« Je suis tellement contente de vous voir aussi, ça date. C’est ma deuxième tournée, ça fait tellement longtemps que je n’ai pas fait de date », a-t-elle ajouté pour relancer une soirée qui s’est déroulée à guichets fermés. Contrairement à son concert de mai 2022 à l’Accor Arena, où l'interprète franco-malienne avait organisé son show le même jour que Beyoncé à Paris, les fans de la chanteuse n’ont au moins pas eu choisir entre les deux stars de la pop.
Les annulations de la semaine
Coup dur pour l’Accor Arena. La salle de concert parisienne devra se passer des six shows de Céline Dion prévus au mois de septembre. La chanteuse québécoise annonçait, vendredi 26 mai, annuler toutes ses dates jusqu’en avril 2024. « Je suis désolée de vous décevoir… et bien que cela me brise le cœur il vaut mieux tout annuler jusqu'à ce que je sois vraiment prête à remonter sur scène », écrivait-elle dans un communiqué.
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En décembre dernier, elle annonçait être atteinte d’un « trouble neurologique rare » contre lequel elle « poursuit son traitement ». Mais ce n’est pas la seule artiste à abandonner son passage à Bercy. Le mardi 9 mai, Stromae annonçait l'arrêt total de sa tournée « Multitude tour » après une première pause. « Malheureusement, je dois aujourd'hui accepter que le temps de repos et de rémission sera plus long que je ne l'imaginais », expliquait celui qui enchaîne, ces dernières années, les problèmes de santé.
La précipitation de la semaine
223 millions de tonnes. C’est l’estimation annuelle, en France, du nombre de déchets que les préservatifs, sex-toys et autres lubrifiants représenteraient selon une chronique de Maïa Mazaurette dans l’émission « Quotidien » du jeudi 18 mai. Selon nos confrères de Libération qui ont fait le calcul, le chiffre avancé par l’émission reviendrait à « estimer que près de deux tiers de nos déchets sont des préservatifs, sex-toys et autres lubrifiants ».
La chroniqueuse de TMC explique que « la source est une étude anglaise, et comme la population des deux pays est la même (ainsi que les modalités de consommation sexuelle, on a souvent des stats équivalentes), j’ai repris [pour la France] ». Mais si on retrouve le chiffre de 223 millions dans des publications anglo-saxonnes, il indique en réalité le total des déchets produit par le pays en un an. Confessant une « erreur de rapidité », Maïa Mazaurette indiquait qu’elle comptait corriger son étourderie.
