Accueil

Agora Billets & humeurs
« Ma maman m’a dit que je n’avais pas le droit de faire de la danse comme les filles de ma classe … »
« Ma maman m’a dit que je n’avais pas le droit de faire de la danse comme les filles de ma classe … »
Crédit : Delil SOULEIMAN / AFP

Article abonné

"Les Français ne respectent pas notre religion" : les enfants de Daech racontés par leurs éducateurs

Témoignages

Par Arnaud Lacheret

Publié le

Je m'abonne pour 1€

Le chercheur Arnaud Lacheret (docteur en science politique et professeur associé à Skema Business School, qui enseigne au sein du Diplôme Universitaire « référent laïcité » à la Sorbonne) a recueilli les témoignages des éducateurs spécialisés et des psychologues qui traitent les dossiers des enfants de djihadistes de retour en France. Notamment ceux revenus sur notre territoire depuis le 20 octobre dernier.

Le 20 octobre 2022, la France a annoncé une nouvelle vague de rapatriement de femmes et d’enfants de djihadistes ayant passé souvent plusieurs années dans les zones sous contrôle de l’État islamique. On a évoqué le chiffre de 15 femmes et de 40 enfants français, jusqu’alors retenus dans des camps surveillés par des Kurdes en Syrie. Nous avons pu nous procurer des témoignages de ceux qui traitent leurs dossiers, les éducateurs spécialisés et les psychologues qui recueillent les enfants de djihadistes dès leur arrivée à l’aéroport.

Dans la continuité de la circulaire du 23 février 2018 relative à la prise en charge des mineurs à leur retour de zone d’opérations de groupements terroristes (notamment la zone irako-syrienne), un protocole a été mis en place dans chaque département, collectivité en charge de la protection de l’enfance, afin d’encadrer la prise en charge des mineurs que l’on a qualifiée pudiquement de « retour de zone ».

À LIRE AUSSI : Syrie : la France rapatrie 40 enfants et 15 femmes de camps de prisonniers djihadistes

Votre abonnement nous engage

En vous abonnant, vous soutenez le projet de la rédaction de Marianne : un journalisme libre, ni partisan, ni pactisant, toujours engagé ; un journalisme à la fois critique et force de proposition.

Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne