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« Dans la part de cynisme qu’a tout président, Kohler, c’est le bad cop, celui qui prend tout sur lui. Un secrétaire général, c’est fait pour être impopulaire », souffle un conseiller élyséen.
« Dans la part de cynisme qu’a tout président, Kohler, c’est le bad cop, celui qui prend tout sur lui. Un secrétaire général, c’est fait pour être impopulaire », souffle un conseiller élyséen.
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"Alexis Kohler, c’est le bad cop" : pourquoi Macron ne sacrifie pas son numéro deux

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Ceux qui demandent à mots couverts la tête du secrétaire général de l'Elysée savent qu’un élément très plus pratique entre dans l’équation : Alexis Kohler seconde Emmanuel Macron depuis huit ans, puisqu’il fut – déjà – son directeur de cabinet à Bercy, sous le quinquennat Hollande.

« Alexis ne restera pas dix ans à l’Élysée. » C’est l’un de ses amis qui l’assure : Kohler n’occupera pas le bureau voisin de celui d’Emmanuel Macron pendant tout ce second quinquennat. Ces derniers temps, le secrétaire général de l’Élysée, amateur de piano à ses heures perdues, joue lui-même cette petite musique à certains de ses interlocuteurs : il faut que le président respire, que son cabinet se renouvelle… Une berceuse pour endormir les critiques ? Le fait est qu’Alexis Kohler aime son poste, véritable tour de contrôle où remontent tous les arbitrages qui agitent la Macronie, et qu’il se verrait bien le conserver encore quelque temps.

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne