La volonté du ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal, d’interdire l’abaya a provoqué une levée de boucliers au sein d’une partie de la gauche. Cela n’a pas échappé aux médias islamiques hostiles à la France et à sa laïcité.
C’est une polémique de rentrée des classes. Elle offre l’occasion à Jean-Luc Mélenchon et ses partisans l’occasion de mettre en scène, jusqu’à la caricature, leur indignation, au nom d’une lutte contre l’islamophobie et pour la défense des jeunes musulmanes victimes. Des prises de position dont les médias islamiques font leurs choux gras.
Premier exemple, et non des moindres, celui de l’agence de presse de la République islamique d’Iran (IRNA), agence placée sous l’autorité du ministère de la Culture et de l'Orientation islamique. L’agence du régime des mollahs et de la police des mœurs, estime, dans un article sobrement intitulé « Islamophobie : la France impose une police du vêtement dans les écoles », que « la maladie qui menace la société française, c’est l’Islamophobie et la violation des droits des citoyens. » Pour soutenir son argumentation, l’agence cite l’indignation de… Clémentine Autain, députée LFI-Nupes. Dans un tweet, la députée de Seine-Saint-Denis s’est demandée : « Jusqu'où ira la police du vêtement ? La proposition de Gabriel Attal est anticonstitutionnelle. Contraire aux principes fondateurs de la laïcité. Symptomatique du rejet obsessionnel des musulmans. »