Le scrutin européen du 9 juin aura avant tout des répercussions nationales : chaque force politique les envisage comme une épreuve de vérité permettant de préparer la prochaine présidentielle. Depuis La France insoumise jusqu’au Rassemblement national, en passant par le pouvoir macroniste, les grandes manœuvres ont commencé et les couteaux s’aiguisent.
Des élections européennes ? Quelles élections européennes ? On peut le déplorer, mais la réalité est là : il suffira d’attendre quelques jours après le dimanche 9 juin, jour de scrutin continental, pour que l’on n’entende soudainement plus parler de Parlement bruxello-strasbourgeois, de coalitions complexes ou de débats tous plus arides les uns que les autres.