La France fait face depuis une semaine à une vague de cyber attaques venues de Russie. Le groupe NoName057(16), particulièrement actif, fonctionne de manière peu commune, sur le mode du volontariat rémunéré. Face à la menace cyber, les autorités françaises préparent la riposte.
C’est un secret de polichinelle que la Russie ne prend même plus la peine de dissimuler. Depuis plusieurs années, au gré des affrontements diplomatiques ou des conflits armés comme en Ukraine, le régime de Vladimir Poutine s’appuie sans complexe sur des groupes de hackers pour déstabiliser les pays concurrents ou ennemis désignés. Après le Canada, la Lituanie, l’Italie ou encore Taïwan, c’est au tour de la France d’être dans le viseur de ces agents de l’ombre. Depuis l’annonce de Sébastien Lecornu, le ministre français des Armées, de l’intention de la France de mobiliser, grâce aux intérêts des avoirs russes gelés, « une nouvelle enveloppe de 195 millions d’euros » pour aider l’Ukraine sur le plan militaire, les attaques cyber se sont multipliées.
