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Anarcho-capitaliste, libertarien radical, populiste d’extrême droite… les étiquettes ne manquent pas pour qualifier le nouveau président argentin.
Anarcho-capitaliste, libertarien radical, populiste d’extrême droite… les étiquettes ne manquent pas pour qualifier le nouveau président argentin.
Natacha Pisarenko/AP/SIPA

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En Argentine, Javier Milei ou la victoire du populisme… et du patronat pro-américain

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Le programme du nouveau président argentin est un concentré de néolibéralisme : réarrimer le pays au dollar étasunien ; réduire les impôts de 90% et s’en remettre à Dieu. Un programme qui a su séduire les très riches et les très pauvres mais qui nous ramène plus de quarante ans en arrière, à l’époque où l’École de Chicago avait inspiré Londres et Washington.

Vous avez apprécié Donald Trump ? Vous avez aimé Jair Bolsonaro ? Vous allez adorer Javier Milei. Anarcho-capitaliste, libertarien radical, populiste d’extrême droite… les étiquettes ne manquent pas pour qualifier le nouveau président argentin, élu le 19 novembre. Une victoire sans appel (55,7 % des suffrages) contre le candidat péroniste, le ministre de l’Économie, Sergio Massa. Javier Milei a été élu par la classe moyenne, une bonne partie des classes populaires et les jeunes. Mais il a été, aussi et surtout, soutenu par le patronat et ceux qui, aux États-Unis, voyaient d’un mauvais œil l’Argentine développer ses relations avec la Chine et les Brics et rejoindre le Sud global dans son offensive contre l’Occident.

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne