Les prix de marché de l’électricité se sont envolés jeudi 25 août, après la prolongation de l’arrêt de plusieurs réacteurs nucléaires. Ces cours exorbitants ne se répercutent pas directement sur les ménages, mais risquent de faire bondir leur facture début 2023, après l’arrêt du « bouclier tarifaire ».
Un vertige à l’approche de l’hiver. Les cours de l’électricité se sont envolés jeudi 25 août, après qu’EDF a annoncé la prolongation de la maintenance de certains réacteurs nucléaires, aujourd’hui à l’arrêt. Dans la foulée, le prix de l’électron en bourse a atteint un niveau stratosphérique : un contrat pour une livraison en France l'an prochain se négociait à 1 130 euros par mégawattheure (MWh) vendredi. Cette valeur est depuis quelque peu redescendue, mais restait ce lundi 5 fois plus élevée que son niveau de début 2022, et même 13 fois plus que celui de janvier 2021 . Le mégawattheure est une unité mesurant la quantité d’énergie : à titre de comparaison, les Français ont consommé environ 5 MWh d’électricité en moyenne dans leur résidence principale en 2022, d’après le ministère de la Transition écologique.