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Présidentielle : artistes et patrons ne nous font pas (encore) le coup de l’exil en cas de victoire Le Pen
« Quand vous voulez devenir une vedette populaire, il faut ratisser large, analyse Jean-Philippe Daguerre, récompensé par deux Molières. C’est forcément plus facile de tirer à boulets rouges sur Marine Le Pen lorsqu’elle ne dépasse pas les 20 %. Mais si elle tourne autour de 45 %, ce n’est plus la même histoire. »

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Présidentielle : artistes et patrons ne nous font pas (encore) le coup de l’exil en cas de victoire Le Pen

Mutins de Panurge

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Entre réflexe boutiquier et fatigue générale, le monde du spectacle n'a émis que des réactions tardives au résultat du premier tour : une tribune de sportifs pour appeler à faire barrage à Le Pen, suivie d'une autre appelant à voter Macron. Quant aux patrons, pas question de planter leurs salariés. « Tout le patronat français n’est pas prêt à s’exiler en Belgique ! » s'exclame l'un d'entre eux.

Au mitan des années 2010, leurs prises de position avaient fait grand bruit. De Jean-Marie Gustave Le Clézio, qui annonçait rendre son passeport en cas de victoire du Front national, à Yannick Noah, Patrick Bruel et l’animateur Nagui envisageant de partir de France pour la même raison, s’expatrier semblait l’unique voie de salut. Mais aujourd’hui ? « Contrairement à la dernière élection, où cela revenait souvent autour de moi, je n’ai pas entendu de personnalités brandir cette menace s’étonne la comédienne Cristiana Reali. Peut-être parce que cela sent un peu le réchauffé ? Dans mon milieu d’artistes de cinéma et de théâtre, plutôt à gauche, il y a bien eu un léger vent en faveur de Mélenchon. Voilà tout pour la mobilisation… »

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne