Coup dur pour le mouvement laïque, qui avait fait le choix d'un soutien à Emmanuel Macron : Renaissance n'a accordé au Printemps républicain qu'une seule circonscription pour les élections législatives de juin.
C'est ce qu'on appelle un pari manqué. Fin mars, le Printemps républicain (PR), mouvement engagé pour la laïcité issu de la gauche fondé en 2016, annonçait son ralliement à Emmanuel Macron. Certes convaincu par le tournant républicain (discours des Mureaux, loi séparatisme) opéré par le président de la République au cours de son mandat, l'organisation, qui ne revendique que 1 400 adhérents mais se montre active dans les médias et sur les réseaux sociaux, espérait obtenir quelques dividendes de ce ralliement : plusieurs circonscriptions étaient visées par les cadres du Printemps républicain. Amine El Khatmi, le président du mouvement, espérait ainsi être investi par LREM pour défier Aurélien Taché dans l'Oise.